Ici l’idée était de travailler la matière bois, toujours de manière traditionnelle. Pour cela nous nous sommes inspirés de la « marqueterie Vriz » pour créer de nouveaux motifs et de nouvelles Variations. Nous avons également sablé du bois afin d’en faire ressortir le veinage, en faire une matière tactile riche en sens, et qui peut naturellement provoquer des variations de données captées.
- La marqueterie Vriz.
En bref :
En 1985, George Vriz met au point une nouvelle technique qui révolutionne l’art de la marqueterie. Elle consiste à réaliser une marqueterie avec plusieurs compositions superposées, et de faire apparaître les compositions internes par ponçage des compositions externes. Cela en provoque de façon délibérée ce qui représente la grande hantise des « ponceurs » : attraper « la perce » (percer le bois par ponçage). La couche externe permet alors de donner un effet graphique plus flou, impossible sans ce que l’on appelle maintenant « la méthode Vriz ».
Georges VRIZ,
Emprunte,
28 x 22 cm
George VRIZ,
Venise,
41 x 30 cm
- Capteur « Vriz »
Pour réaliser notre capteur, nous avons juxtaposé une plaque de zinc et de la feuille de bois poncée qui révèle des motifs. Les différentes épaisseurs du bois sur la plaque de zinc permettent de créer des variations dans la captation des données.
- Capteurs en bois sablé
Ces capteurs sont composés de plaques de zinc et plaques de bois massif creusées par le sablage collées sur le zinc.
Le veinage qui apparait donne un « sens ergonomique » au capteur (nous avons tendance à vouloir suivre le vinage avec les doigts ou bien les gratter de manière perpendiculaire) et permet de créer naturellement des épaisseurs qui font varier les dionées captées par l’antenne.