Le préfixe “re” dans le domaine de la forme sous influence du nombre
Le labo captation propose une application simple pour reconsidérer les fichier 3D en de potentiels véritables sculptures/installations dans l’espace.
Application réalisée avec l’aide de Bastien Didier, étudiant à Estienne en DSAA Design et Création numérique.
https://www.youtube.com/watch?v=ytn3Qgxm9WI&feature=youtu.be
Nous avons rassemblé les deux textes en un seul recueil, à lire à voie haute : c’est un retour à la forme audible des faits.
On pourrait alors imaginer un processus infini : de l’audio interprété par le logiciel à un écrit lu par un humain qui redevient de l’audio etc …
Cette notion de possible aller-retour est, pour notre labo de recherche, devenue très important à partir de ce moment là.
Des œuvres comme « Avec ou sans farine, l’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité numérique/ procédé » d’Albertine Meunier, ou « Copies non conformes » de Cécile Babiole questionnent ce processus.
La lecture d’un texte sans ponctuation, par suite de mots/phrases, oblige celui qui le lit à y mettre sa propre pontuation pour le comprendre/ le donner à entendre et à comprendre. L’interprétation devient multiple (infinie dans la limite des mots).
Le livre « Paradis » de Philippe Sollers à été la base de cette réflexion.
Nous avions pris une captation vidéo durant les premières séances de travail, après avoir utiliser le son pour transformer la typographie, nous nous sommes penché sur la possibilité de transformer la typographie en fonction de l’image de cette séance. Malgré le fait que nous avions abandonné cette captation vidéo il est resté une image, seule trace visuelle de notre séance de travail.
En passant cette image en « image champs de hauteur » sur Rhino on a obtenu une forme extrudée semblable a une coupe dans une map d’une chaine de montagne.
(Ce processus fait penser au bruit de perlin)
Nous avons fait fraiser ce fichier 3D à la fraiseuse numérique de l’atelier résine de l’ENSAD. L’image à changé de dimension.
Nous sommes allée sérigraphie en atelier sérigraphie, des « mots organes » de nos deux textes sur des plaques assez fines de plastique thermoformable.
Il a fallu ensuite thermoformer les plaque sur le support montagneux. Nous voulions forcer la matière à changer d’état, le plastique s’est étiré et à entrainé la typographie avec lui.
Toujours dans l’idée de travailler la typo autrement qu’en 2 dimensions nous avons mener plusieurs expérimentations pour matérialiser l’écriture autrement:
-Dans le poste précédent (leap motion) nous avons mis en avant l’importance du geste. Celui ci crée le mot en le sculptant directement dans la « matière » 3D.
-Nous voulions essayer d’obtenir des phrases de typo (mots organes) qui serait transformées par la courbe de son de l’enregistrement audio de la séance de travail. Pour ça nous avons modéliser le texte sur Rhino et lui avons appliqué la courbe (extraite sur Audacity)
Dans les deux cas, pour matérialiser ces fichiers numériques nous avons fait appelle aux connaissances techniques de nos directeurs de module et nous avons profité des possibilités de l’Unité Mobile de l’ENSAD et des ateliers techniques (atelier résine…)
Les impressions 3D obtenus ont été imprimées sur trois types de machines différentes (Ultimaker 2 – imprimante à déposé de fil / FormLab – imprimante stéréolithographie / imprimante cire et polymère de l’atelier résine). Elles offrent chacune des possibilités de rendus différents (taille/couleur/poids/matière/avec ou sans support…)
Continuer la lecture de « Matérialiser l’écriture : impression 3d »
Il nous a semblé qu’il était important de matérialiser en quelque chose de
fort les « mots organes » de nos deux textes.
Pour leur donner une matérialité et une présence forte, nous avons opté pour quelque chose qui s’apparenterai à une stèle, un mémorial, un monolithe de ces textes surréalistes et poétiques.
L’unité mobile de l’école compte parmi les outils mis à disposition un Plotter.
Nous avons découper au flotter nos textes (tutoriel du plotter à venir) sur du vinyle que nous avons ensuite appliqué sur des plaques de Plexiglas.
https://www.youtube.com/watch?v=dsAWgpvBmHI&feature=youtu.be
Nos monolithes sont fait d’une boite en bois (réalisée en atelier bois et en atelier morpho de l’ensad)
de la plaque de Plexiglas portant les « mots organes » des deux textes et d’une source lumineuse à l’intérieur.
Toujours en suivant l’idée d’amener la typographie à une forme 3D, (accentuer la plasticité des
signes scripturaux/ voir dans leur dimension graphique, matérielle)
sans oublier que l’on cherche à montrer comment le logiciel interprète les info qu’on lui donne, nous avons essayé de crée de la typographie directement en volume et pas en 2D (redéfinir la façon de penser un objet au delà du plan) avec l’app SCULPTING sur LEAD MOTION.
https://www.youtube.com/watch?v=Jo6PqOAwaBM
La phrase travaillée vient du texte 1, c’est la première phrase « mot organe » du texte.
« premier décès de captation »
https://www.youtube.com/watch?v=d8rWA45icIs&feature=youtu.be
les possibilités 3D avec leap motion (clic)
Nous avons tenté d’imprimer et de découper le patron d’un visage en 3 dimensions. Nous sommes parti d’un assemblage de photos, nous ayant permis d’obtenir une représentation fidèle en 3D d’un visage. Nous avons ensuite décidé d’en faire une sculpture papier, pour expérimenter une nouvelle manière d’altérer une représentation fidèle d’un visage.
1/
Nous avons ouvert le fichier .obj du visage en 3D sur Autodesk 123D Make. Ce logiciel convertit un fichier 3D en un patron, imprimable, découpage, assemblable.
Vue de la modélisation papier sur 123D Make
Une des planches générées par 123D Make
Ensuite, nous avons envoyer les planches en PDF dans le logiciel du Plotter, Cutting Master 3.
Nos réglages pour le plotter, tracé et découpe :
Depuis le début de notre projet, nous tournons autour des deux/trois mêmes idées sans pour autant parvenir à en identifier un véritable axe de travail, une problématique.
Après un brainstorming lors du dernier cours, nous avons pu tirer un axe de travail pour le projet qui satisfait tout le monde.
Voici à peu près ce qui nous a mené à nos conclusions, toujours en partant de l’idée d’une représentation de soi dans un monde virtuel, digital :
Quand on se représente virtuellement, pour les réseaux sociaux ou autre, on cherche le plus souvent à s’améliorer en gommant ses défauts, en se présentant sous une forme améliorée. La technologie nous permet de nous « lisser » , de nous mettre à notre avantage. Par exemple, la photo, par la profondeur de champ, la définition, la focale, permet de lisser le grain de la peau, donner l’impression que nos yeux sont plus grands, etc…
De ce constat, nous avons voulu tester les limites de ce procédé.
Poussant cette pratique à outrance, nous avons reproduit de la manière la plus fidèle possible (trois dimensions, texture de la peau, lumière…) nos visages.
Le résultat, au lieu d’être flatteur et de gommer nos défauts comme on aurait pu le prévoir, est plutôt perturbant. Les représentations obtenues sont tellement fidèles qu’elles sont presque monstrueuses, comme si on avait atteint la limite qui sépare l’humain de l’inhumain. Comme si on avait réussi à se représenter morts.
On peut donc conclure que c’est un leurre de croire que la technologie permet de gommer nos défauts.C’est plutôt l’utilisation qu’on en fait qui est un moyen de changer certains de nos détails. La manière de se représenter soi en amélioré est à chercher ailleurs. Peut-être dans le regard qu’on porte sur soi, la vision que l’on a de soi-même, le moyen de se représenter…
Notre problématique pourrait donc être quelque chose comme : Comment faire une belle représentation de soi ? Et donc comment utiliser les technologies numériques pour passer du soi réel au soi virtuel ?
Le rendu final de notre projet prendrait donc la forme d’objets exposés, rangés sous deux catégories : les objets « virtuels », où la main de l’homme n’a servi qu’à assister la technologie, et les objets « réels », façonnés par l’homme. En gardant toujours à l’idée que chaque objet d’une classe doit avoir son parallèle dans l’autre classe.
Nos idées d’objets (dont certains sont déjà réalisés) :
Texte #1 :
Premier décès de captation
la 1 hommes objet
espace temporel naissance
chaque fois Spider-Man 3D avec son ordinateur tape si longtemps que ça
ceux-ci sont tous les mêmes choses méchantes
rendez-vous de donné
la fête ne veux pas la météo
fin du monde HA2000
parler parler dans parler
aller voir un film à la télé ce délire d'avoir un récit et écrire
cette semaine rose
mes enfants mes questions
c'est pas comme si on met la caméra chez soi
l'attente de l'attention du monde l'attention du moment
un maximum de créance variable créer un compte non variable
les objectifs passion
google trad sexy c'est pas lisible
produire à la française
La prochaine fois je prends une caméra Beignets
la fin du monde
J'espère que c'est pas un projet sérieux sérieux
De colonne de grosse m****
maître travail avant de donner à voir
à l'endroit décapitation
demain four route cuisson
il pleut le message
mini impatient de Guinée
très heureux de protocole
Texte #2 :
silence les ventes attignaient 237 petite serveuse
ici gratuit
il a écrit l'histoire ce qui est étonnant
dans sa prestation de corps
rien à ces beaux parleurs
un sprint à trois un petit clic
voyage
égalité
j'estime
truc entre gens qui sont d'accord
parce que j'adore
des pièces malaise
c'est tous les jours cette question
surprise pour moi
topic c'est un compliment
le sourire
je crois qu'on peut la changer la planète
le titre remonte pas à la surface
organes
l'euro c'est déja énorme
la chute
l'idée c'est terrible
vous avez su trouver la faille champ d'exprérimentation
geste tuer
il n'y a pas toute sa tête
de choses qui vont perturber
l'euro cherchait création
explorer pas mal de choses
les pays européens comme savonneuse puis de l'eau claire pour poster sur le site
tout ce que je veux
parce qu'ils pensent
système classique
passion
métiers d'accord
je commence à regarder
l'ipad tant mieux
sinon on s'y croirait
ses rêves
une sorte de fuite en avant ses mots
de même la tête
boum en terrassant
pour garder une trace
le processus semble très malade
des sujets humour sans lieu même si le transfert ne se passe pas
autant pour elle
difficile
Ce qui serait formidable c’est d’inclure dans notre protocole de réalisation la
possibilité d’un aller-retour du processus :
texte qui génère une image 3D (fichier)
fichier 3D qui génère un volume (impression 3D)
on obtient un objet physique en volume
on scan cet objet 3D —> ça génère un fichier 3D
on aplatit le fichier 3D ce que génère une nouvelle sorte de rendu 2D (nouvelle typo)
Le protocole deviens une chaine infinie : on relance le processus et on obtient de nouveau un objet née de la nouvelle typographie (qui est de l’ordre du pictogramme)
INFINI